Certains enfants ont des rentrées scolaires compliquées et ne sont pas franchement ravis d’aller à l’école.
Et pour cause : on leur dit qu’ils sont hyperactifs, agités, qu’il manque de concentration, qu’ils gigotent sans cesse, qu’ils n’écoutent pas, qu’ils se lèvent en classe.
Ou au contraire, qu’ils sont dans la lune, qu’ils ne recopient jamais correctement leurs devoirs, qu’ils ne se souviennent pas des instructions, qu’ils sont avachis sur leur table, qu’ils ne suivent pas…. Bref… peu de compliments ….
Pourquoi ?
Cela peut être dû à un manque de motivation mais dans 99% des cas, les enfants ont envie que tout se passe bien à l’école, ils ont envie de réussir, ils ont envie d’être bons.
Et si leurs difficultés étaient liées à un réflexe archaïque (dit aussi primitif) qui n’est pas intégré !
Qu’est-ce qu’un réflexe archaïque ?
Les réflexes archaïques font partie de notre programmation génétique.
Ce sont des réactions automatiques faisant réponse à un stimuli.
Ils permettent de nous nourrir (réflexe de succion, réflexe de déglutition…), de nous protéger, de bouger et de nous coordonner.
Ils sont essentiels pour un bon développement corporel, cognitif, cérébral et comportemental.
Ils s’intègrent naturellement au fur et à mesure du développement de l’enfant grâce à ses mouvements : relever la tête, attraper des objets, ramper, avancer à quatre pattes, …. Puis ils s’inhibent pour laisser place à un enfant ayant une bonne posture, capable de bouger facilement dans l’espace, de traiter efficacement les informations provenant de tous ses sens et d’interagir avec les gens.
Or, si certains réflexes ne sont pas intégrés (car un réflexe s’intègre mais ne disparaît pas. Nous avons tous besoin qu’il réapparaisse en situation de stress intense et de survie), nous aurons du mal à réaliser certaines tâches avec facilité: être attentif, être calme, être concentré, mémoriser, avoir une bonne posture, une bonne motricité, bien tenir notre stylo, avoir une belle écriture, recopier vite les consignes du tableau ou d’un livre...
Et c’est ce que nécessite l’école aujourd’hui pour avoir une bonne scolarité.
Evidemment il y a toujours des façons de compenser un réflexe non intégré mais cela demande parfois beaucoup d’efforts à l’enfant et génère de la fatigue.
Est-ce possible d’intégrer un réflexe qui n’est pas intégré?
Oui! Cela est possible et de manière rapide et simple. En effet, un réflexe non intégré peut s’intégrer en quelques semaines, grâce à de petits mouvements faciles à réaliser ou grâce à des jeux (que nous faisions parfois enfant) et qui devront être reproduits chaque jour, pendant une à quelques minutes.
Comment faire?
1.Trouver un professionnel qui pourra identifier le réflexe prioritaire à intégrer.
2.Trouver le(s) mouvement(s) qui plaira(-ont) à votre enfant et qu’il sera content de reproduire à la maison (comme des exercices de balancement, qui permettront à votre enfant de développer son équilibre et sa coordination, des exercices de manipulation qui développeront sa coordination œil-main)
3.Pratiquer le mouvement quotidiennement, pendant quelques semaines, pour que le mouvement s’intègre et ainsi facilite l’apprentissage de votre enfant à l’école.
Alors pourquoi ne pas prendre rendez-vous avec votre kinésiologue, Jeanne Hourquebie, formée aux réflexes archaïques (méthode RMTI) destinés aux enfants, afin qu’ils soient prêts pour l’école?
Jeanne Hourquebie
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